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Toutes les présentations des églises ont été écrites pour le journal du Doyenné entre octobre 2001 et août 2005 par Monsieur Sylvain Deschamps

L’ÉGLISE SAINT JEAN BAPTISTE DE SAUVAGNAC.

PRESENTATIONS DIVERSES :

L’Église : Cher Saint Jean Baptiste !... Votre visite ici m’honore et me réjouit à chaque fois car, au moins, Vous, je vous vois régulièrement (petit soupir...) Saint Jean Baptiste : Profitons du temps que nous sommes ensemble... et voyez, je vous ai amené votre chroniqueur paroissial. Nous nous sommes rencontrés à Malleyrand, où il cherchait l’inspiration, et je l’ai convaincu de commencer les églises dont je suis le Saint Patron par la plus petite, la plus humble, loin des mystères des églises templières comme Malleyrand et des recherches de contreforts comme Grassac.
Le Chroniqueur : Et ce fut d’autant plus facile de me convaincre que nos bons pères venaient de me rappeler la messe annuelle de Sauvagnac, cette année le 31 Août et je tenais à attirer l’attention sur VOUS, en ce début des grandes migrations, afin que vos paroissiens vacanciers n’oublient pas cette date impérative du 31 Août, la grande messe de Sauvagnac ! Le rendez vous incontournable avec la plus méconnue des églises du Doyenné ! Il faut que l’église déborde !...
L’Église et Saint Jean Baptiste, ensemble : On peut rêver !
Saint Jean Baptiste s’est absenté quelques instants - Le Chroniqueur en profite pour résumer sa vie, son œuvre, son message.

Arrière de l'église de Sauvagnac Le Chroniqueur : Saint Jean Baptiste, « Le Précurseur », fils du prêtre Zacharie et d’Élisabeth mourut à Machèrus en Palestine vers l’an 27. Dans sa première jeunesse, il se retira dans le désert, où il vécut dans la pratique du jeûne et de la prière. Vers la 15ème année de Tibère, il vint sur les bords du Jourdain prêcher la pénitence. Jésus étant venu lui demander le baptême, Jean le désigna à la foule comme l’Agneau de Dieu. Mandé à la cour d’Hérode Antipas, Tétrarque de Galilée, il reprocha à ce prince les scandales de sa vie, et fut enfermé dans la forteresse de Machèrus. A la demande de Salomé, fille d’Hérodiaste, il fut décapité et ses disciples ensevelirent son corps. L’Église célèbre le 24 Juin la nativité de Saint Jean Baptiste et honore, le 29 Août, le souvenir de sa mort.
Citons cet extrait de l’histoire des Saints :
« Jean le Baptiste, ou le Précurseur, peut donc être considéré comme une personnalité charnière dans l’histoire religieuse du monde juif au premier siècle de notre ère. Figure marginale par rapport au judaïsme officiel, il a surgi dans les cercles baptistes ; c’est de ce lien spirituel que Jésus partira pour tracer son chemin original. On a pu écrire que Jean fut, en un sens, l’initiateur du mouvement chrétien. »
Ajoutons y une appréciation plus personnelle. Jean Baptiste bénéficie d’une tendresse particulière. Est-ce le côté spectaculaire de sa mort, qui a inspiré tant d’oeuvres d’art (Baptistères, fresques, tableaux, oeuvres écrites...), est-ce son rôle de précurseur ? ... Toujours est-il que très souvent le prénom de Jean Baptiste correspond à des personnalités douces et de bonne compagnie...
Saint Jean Baptiste, intervenant : Allons, pas trop d’hagiographie ! Revenons à notre église.

Façade de l'église de Sauvagnac Le Chroniqueur : Avec plaisir ! Mais je dirais, comme souvent, qu’il n’y a pas grand chose à dire ! Mais c’est précisément parce qu’il y a d’autant moins à voir qu’il faut regarder plus intensément.
Bien sur, vous êtes une église romane, du XII et XIII ème Siècle, ...
Bien sur vous avez été restaurée au siècle dernier... Bien sur, vous êtes entretenue très convenablement par les services municipaux, dans la mesure d’un budget d’une commune de 67 habitants. Comme vous avez dépendu des Salles Lavauguyon (à trois kilomètres seulement...) je conseillerai de vous approcher en deux temps. D’abord, vous arrêter à côté de la Mairie, en venant justement des Salles. Allez vous mettre à côté du grand chêne. A bonne distance, apparaît l’église, son chevet et même le bâtiment incorporé... maison d’habitation de nos jours qui s’inspire du bleu charentais pour sa décoration. Un peu de ciel bleu pour l’église... Mais c’est le chêne qui fait rêver... On sait qu’il y a longtemps, très longtemps, il y avait un autre chêne devant l’église. Ce chêne était le point de rencontre : ceux qui venaient en procession à Notre Dame de Sauvagnac (car il y avait procession...) ceux qui participaient à la fête annuelle du melon (eh oui !), ceux qui se retrouvaient là pour aller ensemble à la fontaine de dévotion (là aussi !). Bref, tout un monde, pour des fêtes profanes ou religieuses, se retrouvait autour de l’Arbre, c’est à dire du Chêne. Celui ci a disparu, mais l’autre n’est pas mal non plus.
Un des haut de pilier de l'église de charras Il faut maintenant arriver à l’entrée principale, c’est à dire l’entrée du cimetière. C’est quand même une des très rares églises où il faut obligatoirement passer par le cimetière pour entrer ! Ce n’est pas déplaisant, du reste... D’abord le cimetière est très bien entretenu et c’est en contournant le mur, sur la gauche, qu’on aura la plus belle vue d’ensemble. Bien sur, le plexiglass sur la cloche agace un peu l’œil mais nécessité a fait loi à l’époque de son installation, et il a protégé l’intérieur du bâtiment. Bien sur il sera un jour remplacé par un auvent charentais. En attendant, relevons la tête pour bien voir la statue de la Vierge. A l’aplomb de l’entrée, alors qu’elle nous domine, on peut admirer la finesse des doigts...
Enfin ce cimetière propose une formidable croix en bois, réinstallée ici en avril 1998, aux proportions admirables. Réfléchissez... il est très difficile de « proportionner une croix » , et même une crucifix... Les tombes, elles mêmes, sont très émouvantes... A côté de la croix celle d’un des derniers prêtres de Sauvagnac ; ce qui nous fait souvenir des règles d’inhumation dans les églises : cette coutume qui remontait au 12ème siècle était un privilège réservé aux Seigneurs. A partir des 16ème et 17ème siècles, cette possibilité semble s’étendre à tous, quelque soit leur niveau social, à la condition de payer une redevance. A la suite d’abus, en 1766, les évêques furent chargés d’en réduire le nombre. Un édit royal, supprima cette pratique en 1777.
C’est vrai que la toiture « ondule » un peu... et notre chère église doit lorgner jalousement sur la nouvelle toiture de la maison adjacente... Une bonne nouvelle... La couverture doit normalement être refaite l’année prochaine !.
Et puis toujours ce cimetière, omniprésent, presque... envahissant. Une sorte de pied de nez au visiteur, avec la première tombe en entrant : la famille Tardieu... Dis moi, visiteur, pourquoi viens-tu si tard à Dieu ?
Entrons enfin... La bonne surprise. L’église est assez claire, de bonnes proportions. Certes, les bancs pourraient être vernis et le badigeon s’impose mais l’ensemble reste gai. Détaillons...
Intérieur de l'église de Sauvagnac En se retournant, on comprend l’utilité de la protection de la cloche. Sans cette protection, et avec les vents d’ouest, l’église serait régulièrement inondée. Maintenant, tout autour, très peu d’objets de culte, mais de qualité, et attachants : Statues simples du Sacré Cœur et de Jeanne d’Arc, statue très équilibrée de Saint Jean Baptiste. A droite du choeur, près de la sacristie, deux très beaux cuivres, qui mériteraient une meilleure exposition : Un Saint Jean Baptiste et la superbe « Vierge à l’enfant » de Donatello, rappel de la double vocation de l’église. La Cène de l'autel de l'église de Sauvagnac Et puis un devant d’autel, la Cène qui allie fraîcheur, profondeur et relief. Si l’état du confessionnal n’attire pas le recueillement, ses dimensions révèlent une importance beaucoup plus grande de l’église...

Enfin, un superbe chemin de croix. Toutes ces images du 19ème siècle ont gardé une fraîcheur, une finesse de dessin, un souci du détail et une précision dans ces détails sur les vêtements, les armes, les objets familiers absolument remarquables. Il faudrait les prendre les uns après les autres, les montrer aux enfants des écoles... Allons, le bilan n’est pas mince !...
La visite est finie... La messe va commencer... A la sortie on retrouve ce mur fiché aux deux tiers de la façade de l’église. Qui donc l’a édifié ? et pourquoi ? Enfin, par des belles journées, « il y a toujours un côté du mur à l’ombre... »
En somme cette matinée du 31 Août, avec la messe, c’est à un bouquet de chansons que l’on vous convie avec Brassens pour le Grand Chêne et Auprès de mon arbre, Bécaud et son mur et puis, ce sera le jour... pourquoi pas la chanson de Surcouf ? (1)
Le 31 du mois d’Août...
Rendez vous pour la visite. Rendez vous pour la messe... Et l’on pourra chanter :
Buvons un coup, buvons en deux
A la Santé des amoureux.
A la Santé du Roi de France... et la suite .

Sylvain Deschamps

(1) Respectons la tradition. Mais c’est par erreur que l’on a appelé « la chanson de Surcouf » cette œuvre du 18ème siècle.


Carte de la paroisse Saint Augustin en Tardoire et Bandiat

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