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Les chanoines réguliers de Saint Victor

Les chanoines
La congrégation Saint Victor
L'idéal canonial
Saint Augustin
Saint Victor











Les chanoines

« Un seul cœur, une seule âme tendus vers Dieu. »
Que signifie le terme « Chanoine » ?

Les chanoines réguliers qui constituent une famille religieuse suivent la règle de saint Augustin.

« Chanoine » vient du latin "canonicus", qui désigne un clerc vivant selon une règle ou un "canon". Le terme "canonicus" est issu du grec ancien κανών, prononcer "kânon". Ce mot désigne une tige de roseau.
Dans l’antiquité, les tiges de roseau servaient d’instrument de mesure. On est donc passé au sens de ce qui est "mesuré", organisé par une règle. Ainsi, le chanoine est un prêtre vivant selon une "règle", au sein d’une communauté.

Pour en soir davantage sur les chanoines, cliquer ici.











La congrégation Saint Victor

Eglise st Victor à Paris Abbaye de Champagne

1108 : Maître Guillaume de Champeaux, archidiacre de Paris et écolâtre de l’École de la cathédrale Notre-Dame, se retire aux portes de la ville, avec quelques étudiants, auprès d’une chapelle dédiée à saint Victor, martyr.
Participant du profond mouvement de renouveau spirituel de l’Église, la nouvelle abbaye veut mener la vie de clercs religieux, la vie commune des Apôtres de la primitive Église, sous la règle de saint Augustin.

Elle devient vite réputée, tête d’un Ordre regroupant abbayes et prieurés. Favorisée des rois et des papes, mêlée de près à la réforme de l’Église, elle est un centre rayonnant dont l’École de théologie, qu’illustrent Hugues, Achard, Richard, Adam, André, attire de nombreux étudiants et des personnalités en vue.

Contempler, célébrer et enseigner les mystères du Christ et de l’Église, voilà l’idéal des Victorins, qui en fit des missionnaires en Europe du Nord, des hospitaliers, des curés de paroisse aussi bien que les confesseurs des étudiants de Paris. L’abbaye restera vivante jusqu’à sa disparition à la Révolution française. Un héritage unique et plus que cela : un sillage qui laisse aujourd’hui encore une trace

Aimer et Servir l'Eglise

congrégation de St Victor

1968 : La flamme de la congrégation de Saint-Victor avait perduré dans sa branche féminine. En 1968, sous l’impulsion de la Confédération des chanoines réguliers de saint Augustin, elle reprit vie dans la vallée du Rhône, à Champagne en Ardèche.

Depuis 40 ans, la nouvelle congrégation de Saint-Victor, reconnue par l’Église comme héritière de sa célèbre devancière, vit du même esprit, à l’abbaye et dans ses prieurés : Vie communautaire de charité et d’unité, louange de l’office de l’Église, ministère pastoral dans les diocèses, enseignement, rayonnement diversifié.

Aimer et servir l’Église, ainsi peut se résumer l’idéal des Victorins qui, vivant ensemble une vie fraternelle et de prière liturgique, exercent leur ministère selon les besoins et attentes de l’Église de leur temps, en particulier dans les paroisses.

Ils comptent aujourd’hui 69 pères et frères de 9 nationalités différentes répartis en cinq maisons : maison mère de Champagne (Ardèche), prieurés de Bourg-les-Valence (26), Chancelade (24), Montbron (16) et Basotu (Tanzanie).











L'idéal canonial

« Qu’il est bon , qu’il est doux pour des frères de vivre ensemble et d’être unis. »

Cette parole du psaume, ce doux chant, cette mélodie aussi agréable à chanter qu’à méditer ont fait naître les monastères. A ce chant les frères qui désiraient habiter ensemble se sont éveillés ; ce verset a pour eux été comme l’appel de la trompette. Il a retenti par tout l’univers, et ceux qui étaient séparés se sont réunis. » (Saint Augustin, Commentaire du Psaume 132)

Logo du jubilé

« Augustin et la vie monastique »

« Avant tout, frères très chers, que Dieu soit aimé, ensuite le prochain, puisque ce sont là les préceptes qui nous ont été donnés en premier lieu.
Voici ce que nous prescrivons d’observer à vous qui êtes établis dans le monastère.

La première chose pour laquelle vous êtes rassemblés en un, c’est pour vivre unanimes à la maison et pour avoir une seule âme et un seul cœur tendus vers Dieu. » (Extrait de la Règle)

La spiritualité canoniale fait du chanoine régulier, à un titre particulier, un vir ecclesiasticus, homme dans l’Église, mieux, homme de l’Église, homme de la communauté chrétienne. Cette caractéristique est vécue de façon communautaire, au sein d’un « collège de prêtres » . (Extraits des Constitutions)

Pére Abbé Maurice Bitz

« L’escarboucle est l’insigne de notre congrégation. Qu’à l’occasion de la mémoire du passé si riche de Saint-Victor, une brise souffle sur chacun des membres de la congrégation et nous transforme en charbons ardents, témoin du feu que Jésus est venu apporter sur la terre. »

« Que le Seigneur vous donne d’observer tout cela avec amour, comme des amants de la beauté spirituelle, exhalant par votre vie bonne la bonne odeur du Christ ; non comme des esclaves sous la loi, mais comme des hommes libres sous la grâce. » (Fin de la Règle)

Père Maurice Bitz, Abbé fondateur (1940-2015)











Saint Augustin


St Augustin

Saint Augustin naît en 354 à Thagaste dans la province romaine d’Afrique du nord, d’un père païen, Patricius, et d’une mère chrétienne, Monique.
Destiné à une brillante carrière de rhéteur, il abandonne son projet à la suite de la lecture d’un livre de Cicéron pour partir en quête de la Sagesse.
Il ne la trouve ni dans la foi de sa mère, ni dans la secte des Manichéens dans laquelle il demeure pendant plus de dix ans.

Venu à Rome entre temps comme professeur, puis à Milan, où réside l’évêque Ambroise, il se convertit au christianisme en 387 et demande le baptême, aboutissement de sa longue recherche :
« Bien tard je t’ai aimée, ô beauté si ancienne et si nouvelle Bien tard je t’ai aimée ! Et voici que tu étais au-dedans, et moi au-dehors et c’est là que je te cherchais, et sur la grâce de ces choses que tu as faites, pauvre disgracié, je me ruais ! Tu étais avec moi et je n’étais pas avec toi ; elles me retenaient loin de toi, ces choses qui pourtant, si elles n’existaient pas en toi, n’existeraient pas ! Tu as appelé, tu as crié et tu as brisé ma surdité ; tu as brillé, tu as resplendi et tu as dissipé ma cécité ; tu as embaumé, j’ai respiré et haletant j’aspire à toi ; J’ai goûté, et j’ai faim et j’ai soif ; Tu m’as touché, et je me suis enflammé pour ta paix ». (Confessions)

La ville d'hippone et sa basilique Dès les lendemains de son baptême, Augustin voudra se retirer avec des amis dans une vie commune d’otium, paix contemplative.

Ordonné prêtre malgré sa volonté en 391 pour remplacer Valère l’évêque d’Hippone, ayant toujours le désir de vivre dans un monastère avec des frères, Augustin s’établit dans un jardin où il mène cette vie commune selon l’idéal des apôtres et de la première communauté de Jérusalem.

Devenu lui-même évêque d’Hippone en 395, il appela ses clercs à partager ce mode de vie dans la maison épiscopale.

Théologien de génie, saint Augustin deviendra le plus illustre des Pères de l’Église d’Occident.

Il meurt à Hippone en 430, alors que sa ville est assiégée par les Vandales d’Alaric.













Saint Victor


pierre tombale dans l'abbaye St Victor de Marseille

Fête de Saint Victor 2024

Samedi 20 juillet, 20h30, vigiles à l’église de Montbron suivies du verre de l’amitié.
Dimanche 21 juillet, 10h30, messe suivie du verre de l’amitié et du repas partagé à partir de ce que chacun aura apporté. Nous fêterons ce jour-là les 40 ans de sacerdoce du Père François WALCKENAER.

Extrait de nominis.com
Son culte est très ancien puisqu'on construisit en 415, à Marseille, un monastère portant son nom. Il aurait été un brillant officier, mais il refusa de trahir le Christ. Arrêté, il fut traîné sur le dos par les rues de la ville, afin de permettre à la populace de l'accabler d'outrages grossiers et de coups. Reconduit à la prison, il convertit ses gardiens, Longin, Alexandre et Félicien. Ils furent tous trois décapités, et saint Victor fut broyé sous une meule à l'entrée des bains publics.

Très probablement, Victor était évêque de l'Église de Marseille. Il n'y a pas à s'étonner qu'à ce titre il ait été particulièrement visé car l'historien Eusèbe de Césarée décrit ainsi le début de la persécution en l'an 303: On détruit les Églises jusqu'à leur fondation, on jette les Écritures au feu, on proclame déchus ceux qui sont revêtus de quelques fonction, et peu après on ordonne de livrer partout aux fers les chefs d'Église, puis de les forcer à sacrifier. Les évêques sont les premiers visés.

Pour Victor, on a probablement conservé un récit de visite quand il était en prison. C'est le fondement d'un récit ultérieur de sa passion, dont le texte a été publié récemment. On y rapporte que Victor avait été menacé d'être traîné à la suite du Juge dans sa tournée, pour que son procès soit refait plusieurs fois avant qu'il soit exécuté.

On avait quelques souvenirs de Victor. Aussi est-il devenu le patron principal du sanctuaire où il était enterré. Ce sanctuaire est maintenant Paroisse. Et Victor y est vénéré en un lieu où la piété médiévale a vénéré aussi la Sainte Vierge Marie parce qu'elle a prié pour que les martyrs soient fidèles à leur foi et la confessent devant leur juge, d'où son titre de Notre-Dame de Confession." (source: Histoire du diocèse de Marseille) "Le 8 juillet 303 ou 304, le préfet Euticius siège au tribunal à Marseille quand on lui présente un soldat nommé Victor: ce soldat est effronté. Il ne veut plus percevoir sa solde et il clame qu'il est chrétien. En entendant cela le préfet dit à Victor: 'Pourquoi n'acceptes-tu pas la solde habituelle?' Saint Victor lui dit: 'Parce que désormais, je ne veux plus militer dans le siècle'. Le préfet Euticius lui dit: 'Victor, sacrifie'. Victor lui dit: 'Je ne sacrifie pas aux faux dieux'..." (Abbaye saint Victor Marseille)


Carte de la paroisse Saint Augustin en Tardoire et Bandiat

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